La démarche Haute Qualité Environnementale se présente comme un outil de gestion de projet indispensable pour intégrer les questions environnementales à la construction ou à la rénovation d’ouvrage. Véritable approche multicritère pour les professionnels, la démarche HQE n’est pas toujours limpide l’usager. Comment définir une démarche HQE? Voici les grandes lignes.

La démarche HQE : une démarche volontaire et globale

La démarche HQE permet de garantir  la qualité d’une rénovation ou d’une construction en terme de confort et de sécurité pour l’usager, tout en minimisant l’impact de l’opération sur l’environnement.

Il n’y a aucune obligation à la démarche HQE, c’est une entreprise volontaire du maître d’ouvrage. La démarche HQE s’appuie sur la mise en place d’un « système de management environnemental de l’opération » (SME) qui permet au maître d’ouvrage de fixer ses objectifs de manière globale (conception, construction, fonctionnement) en intégrant la notion de développement durable à chaque étape. Tous les acteurs de la construction sont donc concernés.

Les 14 cibles : les objectifs

La démarche HQE s’appuie sur 14 « cibles de la qualité environnementale », représentant les objectifs de performance du projet :

hqeSource : http://assohqe.org/hqe/IMG/pdf/fiche_Demarche_HQE.pdf

Si l’ensemble des cibles doit être pris en compte, il peut être difficile d’être performant sur la totalité. Le maître d’ouvrage doit donc hiérarchiser ensuite les exigences, et définir des niveaux de performances à atteindre pour chacune des cibles. Ces performances pourront être ensuite évaluées.

Vers la certification HQE

La certification HQE peut être attribuée aux ouvrages construits ou rénovés selon la démarche HQE. Elle n’est pas obligatoire, il faut la voir comme une reconnaissance du travail accompli. Elle est obtenue sur la demande du maître d’ouvrage, suite à une évaluation effectuée par une tierce partie, en fonction du type de bâtiment.

Sources :

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