La maison en bois, très répandue en Amérique du nord et en Scandinavie, a longtemps peiné à s’imposer en France. Autrefois construction marginale dans notre pays, la maison en bois représente désormais 10% des nouvelles constructions.

Explication d’un succès qui va durer.

La maison en bois : un mode de construction qualitatif en plein développement

Avec un triplement de ses ventes en 10 ans et une part de marché en constante augmentation (qui représente actuellement 12% du marché de la construction individuelle), la maison en bois ne s’est jamais aussi bien vendue.

Le bois n’a, semble-t-il, que des qualités : 12 fois plus isolant que le béton, régulateur d’humidité naturel, il est renouvelable et écologique (léger, il est plus facile à transporter et ne nécessite pas d’eau pour la construction, contrairement au béton). Préfabriquées, les maisons en bois sont rapides à construire, moins chères que les maisons « en dur », et très modulables. De plus, contrairement aux idées reçues, ce type de construction a une meilleure résistance au feu que le béton (effondrement plus lent et absence de fumées toxiques). Autre bonne raison de choisir la maison en bois : 39% du bois de construction utilisé pour construire des maisons sur le territoire français est acheté auprès de scieries françaises.

La maison en bois résiste mieux au ralentissement du marché de la construction immobilière

Pour toutes ces raisons, le marché des maisons en bois se porte mieux que celui des autres systèmes constructifs. Alors que les ventes de logements individuels neufs (tous systèmes constructifs confondus) ont reculé de 14% entre 2011 et 2012, les ventes de maisons en bois ont baissé de seulement 9%. Une diminution d’activité limitée, permettant aux 2197 entreprises du marché de la construction en bois de réaliser un chiffres d’affaires de 4 milliards d’euros en 2012, soit 3,1% du chiffre d’affaires total du marché de la construction immobilière.

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